Principe de l’opération
Le Dr Bessière décidera d’aller opérer un patient pour un problème de calcification dans des conditions précises.
En résumé, il s’agira de patients qui seront encore gênés au quotidien et de manière importante par leur épaule APRES un traitement médical bien conduit. Ce traitement médical aura permis d’obtenir une épaule souple et peu inflammatoire. Il s’agit de patients qui auront un problème de conflit sous acromial associé au problème de calcification.
Le principe de l’intervention est donc d’aller tenter de régler ces 2 pathologies dans le même temps, par un geste chirurgical sous arthroscopie : il s’agit d’une part d’évacuer la calcification résiduelle, et parfois de combler le vide laissé par la calcification par une suture tendineuse. D’autre part, il faudra associer un geste d’acromioplastie, c’est à dire de « raboter » l’os situé au-dessus des tendons de la coiffe (l’acromion), pour le rendre moins agressif. Parfois le tendon du long biceps sera malade, et il faudra associer un geste de ténodèse du long biceps.
Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule dans une des deux cliniques où opère le Dr Bessière.
Le patient restera une nuit hospitalisé.
Le geste se passe sous anesthésie générale, associée à une anesthésie loco-régionale (endormissement du bras opéré). Le patient est installé en position demi-assise.
L’opération se déroule sous arthroscopie, c’est à dire que le chirurgien fera des petites incisions de la peau (4-5mm), en général 3 à 4, par lesquelles il passera une caméra et divers instruments lui permettant de faire le geste prévu sous contrôle vidéo.
Ensuite, le patient sera réveillé, surveillé en salle de réveil, puis raccompagné à sa chambre où il sera pris en charge par l’équipe d’hospitalisation. Il sortira de la clinique le lendemain de l’intervention, en fin de matinée.
Quels sont les résultats ? Quels sont les risques ?
Cette opération donne de bons résultats, mais cela demande de 3 à 6 mois après le geste opératoire, en moyenne.
Les risques sont ceux d’une anesthésie générale (allergie, problème cardiaque ou pulmonaire…). Ils auront été prévenus par un bilan pré-opératoire précis. Le risque infectieux est très faible en chirurgie sous arthroscopie, car l’opération se déroule avec un lavage continu à l’eau stérile.
Enfin, la chirurgie n’est pas une science exacte, et le risque zéro n’existe pas. Cependant, le chirurgien fera le maximum pour assurer le succès de l’intervention.