Une raideur d’épaule est une limitation invincible des mobilités : les patient.e.s, même en s’aidant du bras opposé, ne peuvent pas « faire bouger » l’épaule, ou très peu.

Dans ces cas là les patient.e.s ont toujours des douleurs importantes, au repos et à la mobilisation.

Il y a de multiples causes à une raideur d’épaule : traumatisme, calcification tendineuse, suites opératoires, capsulite rétractile….

Le traitement est médical.  La base de ce traitement est d’essayer de contourner la douleur au mieux, tout en utilisant au maximum l’épaule. Cela prend toutefois toujours du temps. Il faut sortir du cercle vicieux existant entre la douleur et la raideur, par un ensemble de mesures associées (étirements, activités de la vie quotidienne, kinésithérapie douce avec physiothérapie, mouvements de l’épaule en piscine, antalgiques, anti-inflammatoires…).

Les patient.e.s feront le maximum d’étirements par eux-même (auto-rééducation, cf plus bas), en restant toujours juste en dessous du seuil de la douleur.

Ceci est illustré dans les schémas ci-dessous :

Après une intervention chirurgicale ou après un traumatisme de l’épaule, les patient.e.s présentent très souvent une raideur d’épaule.

Cela va s’améliorer avec le temps dans la majeure partie des cas, mais le ou la patient.e, seul.e, peut travailler la souplesse de son épaule avec des exercices simples, comme illustré ci-dessous, et montré en détail sur les vidéos que vous trouverez ICI.

Une épaule qui va bien doit être la plus forte et gainée possible. Le ou la patient.e peut travailler la force de son épaule avec des exercices simples, comme illustré ci-dessous, et expliqué en détail sur les vidéos que vous trouverez ICI.

Exercice renforcement épaule Exercice renforcement épaule

L’évolution après une intervention est propre à chaque patient.e.

Comme on l’a dit ailleurs, plus les patient.e.s sont dans de bonnes conditions au moment de l’opération, meilleures seront les suites. Notamment, il faut que l’épaule soit la plus souple et la moins inflammatoire possible. Les patient.e.s peu angoissés et ayant un bon moral auront aussi souvent des suites plus simples. Enfin l’absence ou l’arrêt du tabagisme est primordial.

Malgré toutes les meilleures conditions, une opération chirurgicale représente une certaine « agression » physique. On va la contrôler au mieux grâce aux techniques modernes d’anesthésie (anesthésie locorégionale en particulier). Il faudra néanmoins entre 3 et 6 mois aux patient.e.s pour obtenir le plein bénéfice de l’intervention (voir schéma ci-dessous).

Ainsi, il n’y a pas vraiment de règles qui permettent de « prédire » la durée des soins postopératoires, mais un ensemble de choses qui mises ensemble vont « optimiser » les suites.

Une des « clés » pour obtenir rapidement le résultat de l’opération est de toujours « respecter » la douleur : il faudra bien « écouter » son corps, et ne jamais essayer d’aller trop vite. Les soins de kinésithérapie par exemple ne devront pas « fabriquer » de la douleur, ni pendant ni après les séances.

Après une intervention, il existe les patient.e.s « lièvre » : qui essaient d’optimiser leur épaule au mieux, en « poussant » toujours plus leurs capacités, quitte à avoir mal, pensant « accélérer » le processus de guérison. Ces patient.e.s en fait, comme dans la fable, auront des suites plus longues que les patient.e.s « tortue », qui vont au contraire toujours écouter leur corps et respecter la douleur, en avançant petit à petit.

Au final, après une opération pour conflit sous acromial par exemple, si on a un travail sédentaire (secrétaire, comptable, professeur), on peut reprendre en général son travail entre 2 et 5 mois après l’intervention. Par contre une personne faisant un travail manuel  (caissier.e, artisan…) reprendra rarement avant 4 à 6 mois.

Le Dr Bessière est praticien libéral, en secteur 2. A ce titre, il peut demander des compléments ou dépassements d’honoraires, qui seront le cas échéant remboursés par les complémentaires de santé.

Par exemple pour une première consultation il sera demandé 70 euros, sur une base de remboursement de la sécurité sociale de 50 euros. Pour toutes les autres consultations le coût sera de 40 euros, sur une base de 23 euros.

Les patients en Accident du Travail ou en Maladie Professionnelle n’auront pas à payer directement les consultations, qui seront remboursées par les organismes concernés directement au Dr Bessière.

Bien sûr, les patients bénéficiant de la Couverture Maladie Universelle, ou de l’Aide Médicale d’Etat, n’auront pas de compléments d’honoraires à verser, ni pour les consultations, ni pour les opérations éventuelles.

Dans les autres cas, pour chaque opération, il sera demandé un complément d’honoraire, dont une base non exhaustive est illustrée dans le document ci-dessous.

Globalement pour les opérations d’épaule, les compléments varient de 450 euros (opérations sous arthroscopie)  à 600 euros au maximum (prothèses) suivant l’opération. Les patients recevront au moment de la prise de décision chirurgicale un devis explicite, qu’il leur faudra soumettre à leur complémentaire santé, pour connaitre précisément leur taux de remboursement. Les compléments d’honoraires seront versés à l’accueil de la clinique où le patient sera opéré, en partant de celle-ci, sous forme de chèque ou d’espèces. Une facture sera délivrée par la clinique au patient, qu’il faudra fournir à la mutuelle pour en obtenir le remboursement.

Le Dr Bessière n’est pas adhérent à l’option pratique tarifaire maîtrisée (OPTAM).

TARIFS-AFFICHES-C-BESSIERE-2021

Le Dr Bessière est chirurgien du membre supérieur, et réalise donc des opérations au delà de l’épaule.

Il peut prendre en charge les pathologies suivantes, au niveau bras/coude/avant-bras/poignet/main :

– Compression du nerf cubital au coude

– Epicondylite / épitrochléite

– Syndrome du canal carpien

– Doigt à ressaut

– Maladie de Dupuytren

– Traumatologie du membre supérieur